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Barbara et Jacques Brel, l’enfance sans concession

    Barbara et Jacques Brel, c’est une très grande amitié indéfectible, pleine de complicité et d’admiration mutuelle. Ils ont chanté l’enfance, ses blessures et ses conquêtes.

     « Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler. Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables. Parce qu’ils ont peur. Parce qu’ils croient qu’ils sont les seuls au monde avec leur terrible secret. De ces humiliations infligées à l’enfance, de ces hautes turbulences, de ces descentes au fond du fond, j’ai toujours resurgi. Sûr, il m’a fallu un sacré goût de vivre, une sacrée envie d’être heureuse, une sacrée volonté d’atteindre le plaisir dans les bras d’un homme, pour me sentir un jour purifiée de tout, longtemps après. » Barbara

    « Un jour j’ai perdu le respect des adultes. Pendant longtemps je me suis dit « ils jouent aux idiots », et un jour je me suis dit « ben non, ils ne jouent pas ! ». Je me suis dit que je ne voulais pas devenir idiot. Mais je l’étais. Et je le suis encore. Ça fait vingt ans que j’essaie de désapprendre tout ce que j’ai appris. » Jacques Brel

    Récital avec François Wolfermann, chant, Anne-Catherine Kaiser, piano, Aline Martin, lecture

    Temple Neuf, Strasbourg, 6 décembre 2020, 15.00