A livre ouvert
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Un chasseur de sorcières est parmi nous à Strasbourg
3 novembre, 15.00
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Concert de Matskat aux Bibliothèques idéales 2020
Matskat (violon, guitare, voix), Grégory Ott au piano, Jean-François Untrau à la basse et Matthieu Zirn à la batterie se retrouvent sur scène pour un concert exceptionnel ! Hommage aux poètes symbolistes français Verlaine, Baudelaire et Verhaeren, traduits par Stefan Zweig, ce magicien des mots…
Facebook Live diffusé et publié par la Librairie Kléber Salle Blanche le samedi 12 septembre 2020
Elles disent / Sie saawe - Concert-lecture aux Bibliothèques idéales 2020
Rendez-vous pour un sublime moment en chansons et en lectures en alsacien, arabe, anglais et français autour des “Guérillères” de Monique Wittig !
Facebook live diffusé et publié par la Librairie Kléber Salle Blanche le jeudi 10 septembre 2020
Walter Benjamin s'interroge sur la valeur de l'art
11 juillet 2020, 17:00
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« L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique de Walter Benjamin est littéralement prophétique. En effet il s’interroge de façon critique, mais pas forcément négativement, sur la disparition de la valeur (dite « aura ») de l’œuvre d’art dès lors que cette œuvre est reproduite à l’infini. La (re)production est devenue la condition sine qua non des arts comme le cinéma ou la photographie. Cette « esthétisation » à outrance est aussi un danger dans la mesure où elle peut induire des messages fascistes à travers les images - et bien sûr aussi les sons - comme on peut le voir depuis Hitler jusqu’à encore aujourd’hui dans les dictatures actuelles. La question est aussi complexe qu’essentielle, et Benjamin la nourrit de ses interrogations toujours profondes et tellement subtiles. Un texte qui n’a rien perdu de son actualité. »
Avec Isabelle Baladine Howald et Daniel Payot, lectures Aline Martin et Jean Lorrain
Message d'amour d'une terre déchirée à tous les déracinés
8 juillet 2020, 17:00
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« Quand elle a eu le livre entre les mains, elle était émerveillée : quelque-chose allait rester… » m’a dit Gérard Leser quand je lui ai appris que Mô s’était échappée, une fois de plus.
Cette fois c’est l’échappée belle, mais ses mots restent.
Lecture musicale avec Fabrice Kieffer à l’accordéon & Aline Martin, lecture
Projection de la bande annonce de Rivages, un film de Simone Fluhr et Daniel Coche, dora films
René Schickele, le dernier exil
4 juillet 2020, 17:00
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La vie de l’Alsacien René Schickele (1883 -1940) fut marquée par l’exil.
Après l’exil en Suisse de la Première Guerre et les années de Badenweiler de ce citoyen français membre de l’Académie allemande sous la république de Weimar, c’est dès 1933 qu’il s’installe en Provence, à Sanary-sur-mer, puis à Nice.
A l’écart de l’exil politique dominé par les staliniens, il commente les événements dans ses journaux et ses Cahiers bleus. Ses romans sont une réponse tragi-comique (La bouteille à la mer) et parfois grotesque (La veuve Bosca) à l’avènement d’une « Europe prise dans le meurtre et la mort. » Avec Le retour, il fait une tentative d’écrire en français.
Au seuil de la nouvelle guerre, son pacifisme devient impossible, sa santé se dégrade. Dans son essai Nous ne voulons pas mourir paru après la fin de la Première Guerre Mondiale, Schickele écrivait : « Ah mes amis, quelle époque misérable. Je n’y survivrais pas une deuxième fois. » Sa prophétie se réalisa. Il mourut le 31 janvier 1940.
Avec Charles Fichter, Jean Lorrain et Aline Martin