« Le monde va finir ; la seule raison pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’il existe… » Cette citation extraite des Fusées (œuvre posthume de Baudelaire) fait partie des textes que Walter Benjamin retient pour nous parler de « son » Baudelaire, dans sa dernière conférence à Pontigny en 1939 : « Telle était la sensibilité de Baudelaire. Elle lui a valu une expérience qui porte la marque de l’originalité essentielle. C’est le privilège de celui qui, le premier, a mis le pied sur une terre inexplorée et qui en a tiré pour ses notations poétiques, une richesse non seulement singulière, mais aussi de portée surprenante. »
Nous fêtons le 200ème anniversaire de la naissance de Baudelaire, en donnant à l’entendre dans la lecture que fait Benjamin de son œuvre.
Deux vies écourtées, deux œuvres inachevées qui se croisent et, de façon prophétique, mettent à l’épreuve notre présent.
Lecture musicale avec Jean Lorrain, Aline Martin, François Wolfermann et Grégory Ott au piano de la chapelle de l’Eglise Saint-Guillaume, Strasbourg.
Frédéric Apffel au son, Nelly Stefan à l’image