« Qui sommes-nous au fait, petits jeunes gens que la propagande qualifie de frères retrouvés, niais que la rumeur publique traite de faux-frères obtus: nous, Alsaciens, Lorrains, Luxembourgeois, Malmédiens, Silésiens, Banatais, Kachoubes, Carniolins, ramassis de sang-mêlé que la mer germanique, en se retirant au fil des siècles, avait abandonné sur ses bordures romanes et slaves et que la marée hitlérienne vient de récupérer? On en a fait des soldats par nécessité, des gladiateurs dédiés à Moloch. »
« A coup sûr des pages qui sont parmi les plus intenses de la littérature de guerre de notre temps » écrit Pierre-Henri Simon, de l’Académie française dans Le Monde, lors de la parution du livre.
« Les nuits de Fastov paraît en 1968.
« Pourquoi ce livre, 25 ans plus tard ? » s’interrogeait alors André Weckmann.
Pourquoi ce livre reste-t-il essentiel aujourd’hui ?
Présentation : Charles Fichter
Lecture : Aline Martin et Jean Lorrain
Musique : Romain Pivard
La BNU en partenariat avec A livre ouvert/wie ein offenes Buch